Dès demain se clôturera l'enquête RH commandée par le ministère du travail et mise en œuvre par France Tiers-Lieux (les infos👉Forum des Tiers-lieux)
Cette enquête, une fois les réponses anonymisées, sera rendue publique et partagée dans les "Communs" - le Forum des Tiers-Lieux ou Movilab Accueil ou les deux ?
Elle fait écho au besoin de structuration et de professionnalisation des Tiers-Lieux (cf. l'article de Gaëlle Ginibrière du 04/05/2022- 👉 Article de la Gazette des Communes)
Etonnante formulation usité partout aujourd'hui, qui cache en réalité le besoin de démultiplier le "phénomène Tiers-Lieux" tellement les bénéfices en sont nombreux (sociabilité, citoyenneté, économie, environnement) et permet de recréer des dynamiques économiques rapidement sur l'ensemble du territoire. Sans compter leur potentiel R&D pour les grandes entreprises.
Mais comment ?
Leurs formes et leurs multitudes ne rentraient pas dans les cases de la structuration de notre société alors nous travaillons à créer des ponts, "de nouvelles cases". Et nous y parvenons !
Pourtant les "premiers de cordées" des Tiers-Lieux en France nous alertent régulièrement quant aux risques liés à cette institutionnalisation.
Pour eux : Tiers-lieux c'est avant tout un état d'esprit, c'est faire Tiers-lieux. Ce sont des femmes et des hommes autour d'une envie et d'un projet, avant d'être un lieu. C'est la convivialité, le partage et l'open source qui sont le cœur des sérendipités. C'est un objet dans lequel nous transitons et dans lequel il ne faut pas se perdre et rester.
Force est de constater que les Tiers-lieux mutent pour devenir progressivement :
- les nouvelles usines en circuits courts : les fablabs, recycleries, etc.
- les nouveaux services de santé : cf. l'appel à projet santé en cours,
- les nouveaux services de proximité : point France Relais,
- les nouvelles médiathèques, musées, théâtres, etc. : les TL culturels/micro-folie
En sommes, nous ne réinventons rien, nous revenons à une structuration plus micro-économique et humaine de la société, loin des grands groupes et permettant le redéploiement des services publics partout en France.
Le bémol / rares sont ceux qui ont un modèle à l'équilibre voir rentable et permettant des rémunérations aussi attractives que dans le secteur privé; pourtant le phénomène de la grande démission semble opérer chez les jeunes et dans le secteur de la tech.
Demain, se prépare une étude sur la question de l'immobilier au sein des réseaux. Quelles sont les pratiques ? ce qui fait ces preuves ou pas ? pour permettre de répondre à un des enjeux de leur pérennité.
Affaire à suivre donc...n'est-ce pas ça finalement la résilience ? la décroissance ?
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